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Nous avons partagé sur le bien vivre

  • Photo du rédacteur: Frederic LARDOUX
    Frederic LARDOUX
  • 17 avr. 2024
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 6 mai 2024


Espace 1903 – Joué lès Tours. Sous l'égide de la Maison des Cadres d'Indre-et-Loire, le jeudi 11 avril, une cinquantaine d'experts tourangeaux ont participé à une table-ronde / débat, organisée par la Team Terracotta. Le thème ? "Bien vivre au travail : cap ou pas cap ?"


En synthèse :

🔹 Le management par l'autonomie apporte beaucoup d'innovations et d'améliorations (des conditions de travail, du matériel, santé mentale...)

🔹 Cela nécessite la confiance de la hiérarchie, et oser lâcher-prise sur certains sujets (les équipes savent ce qui serait bien pour elles)

🔹 Écouter, communiquer, oser dire quand ça va pas et adapter le travail (si possible), permet à toute l'équipe d'avancer et de mieux vivre la journée.


Pourquoi le « bien-vivre » et non le « bien-être » ?

En introduction de la soirée, Sylvie Girault-Dijon et Xavier Tabernero (Team Terracotta) ont échangé sur « bien-être » et « bien vivre » au travail afin d’expliquer le projet porté par le groupe.

En effet, le « bien-être » semble plus individuel. Pour chacun, celui-ci peut se développer à l’extérieur de l’entreprise, pour faire face parfois à des tensions au travail. Le« bien vivre » implique une démarche plus collective et concertée permettant à chacun·e de s’épanouir au sein de l’entreprise ou de la structure dans laquelle il/elle exerce son métier.

De fait, a fortiori sur différents sites ou en télétravail, il semble nécessaire de favoriser le lien entre toutes et tous. Il est donc "vital" de s’y sentir bien, de donner l’envie au salarié de continuer le lendemain. Il paraît évident que le seul salaire, la reconnaissance ou une forme de pouvoir ne suffisent pas/plus. Ces trois leviers peuvent suffire pour le bien-être, pas pour le bien-vivre.

C’est de cette réflexion, nourrie par des articles, que le groupe a créé « IloveRHby37, le coin des créateur•ice•s de richesses humaines », plateforme tourangelle de partage de bonnes pratiques et de témoignages. Pour que tout à chacun participe à créer ce bien-vivre. Bien sur, les dirigeants d’entreprises et les RRH sont et doivent être au cœur de cette démarche partagée.



Des témoignages concrets et inspirants

Après cette mise en contexte, Florence Delalande (debout à droite), Responsable projet innovation RH chez Smart Base RH a animé la table ronde qui avait pour intervenant•e•s (de gauche à droite) :

  • Christophe Lictevout, expert en prévention des risques professionnels chez Amipeq « Préservons la santé physique et mentale des travailleurs » ou les enjeux et conditions nécessaires de ces pratiques en organisation. Il a notamment souligné que cette prise en compte avait un impact social important, puisqu’en moyenne 1€ investi sur les RPS rapporte 13€.

  • Muriel Cordier-Cloarec, responsable RH chez SOGAREP « Comment sensibiliser les collaborateurs au bien vivre ensemble ? » Vous pouvez retrouver les points de son intervention içi, inspirés des Accords Toltèques.

  • Hélène Maunoury, cheffe de projet formation RH Inclusion chez O3 Experts « On écoute, on comprend, on agit, on s’adapte » ou la mise en œuvre d’une politique flexible et adaptative en matière de travail. En effet, 40% des collaborateur•ice•s sont en situation de handicap dont 30% sont autistes. De fait, la prise en compte des singularités est faite dès le recrutement : quels sont les besoins ? fauteuil ? adaptation des horaires ? Tout est adapté, y compris le domicile du salarié.

  • Charlotte Gabillet, responsable du Développement du capital humain chez Groupe VYV3 Centre-Val de Loire. Démarche d’expérimentation d’un management par l’autonomie. Ce type de management demande de faire confiance aux collaborateurs, d’accepter et de donner le droit à l’erreur, d’être convaincu que les équipes font mieux que le manager. De fait, il est quelquefois très difficile pour certains managers de faire un pas de côté et de se rendre compte de l’importance du feedback constructif.

  • Colonel Jean Gouallou , adjoint sous-direction gestion - DRHAT (Armée de Terre) "Prendre en compte l'environnement humain et social du militaire, un enjeu opérationnel illustré par le plan Famille 2". La Direction des ressources humaines de l’Armée de Terre a en charge environ 14 000 déménagements par an pour la mobilité des militaires, et de leurs familles respectives. Il s’agit de gérer au mieux le bien vivre des familles, sachant qu’un militaire peut bouger tous les 2 ans. Des dialogues et des initiatives existent vers les élus locaux, les régions, la commune d’accueil / région d’accueil doit pouvoir accueillir les familles au mieux en termes de logements, de crèches, d’écoles, mais aussi d’emploi pour les conjoint•e•s, etc… Bien arriver dans un nouvel environnement est l’une des clés du bien vivre au travail.

Au terme de ces premiers éclairages inspirants, les discussions ont continué de manière plus informelles, mais toute aussi franches et ouvertes facilitant ainsi les échanges entre intervenants et le public (indépendants, DRH de grandes structures, organismes publics et associatifs, …).


La plateforme reste ouverte pour accueillir témoignages et initiatives tourangelles liées au bien vivre au travail, et ainsi poursuivre les échanges de réflexions et de bonnes pratiques.


nous contacter : iloverhby37@gmail.com



Merci à Chloé Juan pour son retour sur cette soirée.


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